Les Nations Unies ont proclamé 2002 “Année internationale des montagnes” puis institué les 11 décembre journée internationale de a montagne ; ceci dans le but de renforcer l’attention mondiale, soutenir la recherche, le renforcement des capacités et la sensibilisation pour la préservation des montagnes.
En effet, les études menées par l’ONU révèlent que les montagnes et les peuples qui y vivent sont un atout pour l’humanité. Entre fournisseur majeur d’eau douce, abris d’espèces animales et végétales uniques, habitat de plus d’un Millard de personnes à la culture diversifiée, l’apport des espaces de montagne va au delà de la beauté la rendant propice au tourisme qu’on lui connaît.
C’est fort de ce constat sur son territoire, notamment dans le département montagnard de l’Atacora historique et animé d’une volonté sans faille de faire de la culture et du tourisme des leviers de développement, que le gouvernement béninois a mis en place l’Agence de sauvegarde de la culture des montagnes.
Le gouvernement du Bénin à travers le ministère du Tourisme de la Culture et des Arts pose un acte concret de son intérêt vis à vis des peuples considérés mondialement comme relégués au second plan, malgré leurs ressources culturelles, immatérielles, sociales et humaines.
Ainsi, l’Agence de Sauvegarde de la Culture des Montagnes, produit de cet intérêt, est créée par l’arrêté n° 2022-052/MTC du 15 juillet 2022. Monsieur TCHETCHAO Blaise, Directeur Général porte la mission de préserver, valoriser et promouvoir les patrimoines culturels et naturels des zones montagneuses du Bénin.
En étroite collaboration avec les peuples montagnards, l’Agence est sensée œuvrer à :
• sauvegarder les savoirs locaux, les traditions orales et les expressions culturelles propres aux communautés des hauteurs ;
• soutenir les initiatives locales de développement culturel, économique et touristique, tout en respectant les dynamiques communautaires ;
• renforcer les capacités des acteurs locaux à travers la formation, la médiation culturelle et l’appui institutionnel ;
• coordonner les projets culturels en lien avec les spécificités du territoire et les priorités du développement durable ;
Par ce geste structurant, le Bénin Choisit-il de s’inscrire dans le sillage des recommandations des Nations Unies, affirmant que les montagnes ne sont pas des périphéries oubliées, mais bien des cœurs battants de culture, de mémoire et d’avenir ?
La montagne est plus qu’un relief : c’est un monde, une voix, un souffle.