Bénin

Le Bénin est un pays côtier situé entre le Nigéria à l’est et le Togo à l’ouest. Il s’étend au sud face à l’Atlantique, sur de vastes lagunes pour s’enfoncer graduellement vers le Nord jusqu’au W du Niger en franchissant la magnifique chaîne de l’Atakora habitée par une myriade de groupes sociolinguistiques du Nord du Bénin qui ont utilisée son relief pour fuir et se cacher entre le 14ème et le 18ème, correspondant à la période d’invasions et de violences politiques extrêmes qui a occasionné la fin des empires et la création de royaumes très forts à l’Ouest et à l’Est que sont respectivement le royaume Mosse du Yatenga et le royaume Wassangari de Nikki. 

Sur le plan anthropologique, plusieurs groupes vivant dans les entrailles de cette chaine y mènent des activités économiques comme la chasse, l’agriculture et des activités cultuelles, avec des divinités logées dans des repères secrets ou publiques et parfois symbolisées par des animaux comme le boa, le léopard, le crocodile, le singe, l’écureuil etc.

 
Le Nord- ouest Bénin auquel nous nous intéressons particulièrement est sillonnée toute l’année de rivières et de cascades où vous réaliserez de belles haltes rafraîchissantes.
Le pays a longtemps vécu dans la tolérance et de diversité culturelle. Le Christianisme, l’Islam et l’Animisme ont cohabité dans un respect mutuel plus ou moins perturbé ces dernières années.
Vous y découvrirez les traditions pratiques et usages ancestrales liées à l’histoire, aux pratiques culturelles initiatiques pour garçons et jeunes filles dont la circoncision, aux pratiques cultuelles endogènes diverses etc..

Bienvenu sur les terres de Kaba, Bio Guerra et Béhanzin.

Le Bénin est un pays politiquement stable et mature qui connaît une réelle alternance démocratique.

Le Bénin dispose de deux réserves animalières :
• La réserve de la Pendjari d’une superficie de 275 000 ha à cheval sur le Bénin et le Burkina Faso.
• La réserve du W d’une superficie de 502 000 ha majoritairement au Bénin est partagée avec le Niger et le Burkina Faso.

Le Bénin compte environ 10 000 000 d’habitants composés d’ethnies différentes réparties dans toutes les régions du pays suivant les religions et les modes de vie.

Autrefois Dahomey, ce pays est le siège de civilisations anciennes qui furent bâties autour de royaumes centrés sur des cités-Etats. Son histoire est liée à celle du royaume d’Abomey dont le roi le plus célèbre est Kondo le requin, farouche résistant aux troupes colonialistes françaises.

Son histoire est également liée au commerce des esclaves, dont il garde encore les traces et blessures profondes. Ces entités politiques bien structurées étaient pourvues de centres urbains fonctionnels. Elles avaient développé un commerce local, basé dès le XVIIème siècle sur la traite des esclaves puis sur celle du palmier à huile après l’abolition du commerce négrier en 1807.

En 1863, le premier protectorat français est établi avec le roi Toffa de Porto-Novo qui recherche de l’aide face aux prétentions du roi d’Abomey et attaques des anglais implantés à Lagos. La même année, Glèlè, roi d’Abomey autorise les français à s’établir à Cotonou. 

En 1882, le souverain du royaume de Porto-Novo signe un nouvel accord de protectorat avec la France qui envoie un « résident français » chargé d’assister le roi. 

En 1884 le Dahomey est colonisé par la France. Un décret établit la dénomination des nouveaux territoires « colonie du Dahomey et ses dépendances » avec l’octroi d’une autonomie que ce territoire gardera jusqu’au 18 octobre 1904, où il est incorporé à l’A.O.F. (Afrique Occidentale Française). Le 4 décembre 1958, la république est proclamée et le 11 août 1960, il devient indépendant. La ville de Porto-Novo, située en bordure de la lagune devient la Capitale. Commence alors une période de turbulence politique fort mouvementée jusqu’à l’expérience Marxiste – Léniniste instaurée le 30 Novembre 1975.  

En décembre 1989, après 17 ans de régime marxiste, le président KEREKOU accepte une conférence d’autocritique qui sera convoquée du 19 au 28 février 1990 sous la présidence de Mgr de SOUZA, archevêque de Cotonou. Cette « Conférence des forces vives de la nation » met en place un gouvernement de transition, réussissant l’exploit d’une transition démocratique sans effusion de sang ni coup d’Etat.

A ce jour, le pays vit sous l’ère de ce renouveau amorcé en 1990. 

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